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mercredi 31 mai 2023

Une femme découvre la soumission au gîte fétichiste



Cela faisait un moment que Paul me parlait de BDSM et, personnellement, cela me faisait peur. Certes, j’avais bien quelques fantasmes coquins mais de là à les vivre... Ce coquin m’a bien eue en me promettant que nous ne ferions que l’amour dans la chambre LOVE !


A notre arrivée, j’étais un peu tendue. Cela n’a pas duré car l’accueil est aussi simple que chaleureux. C’est vraiment l’esprit « vacances » à la campagne qui est mis en avant. Après nous avoir aidé à décharger nos affaires et expliqué rapidement le fonctionnement du gîte, Marc nous a fait visiter sommairement le parc, l’immense verger en nous disant que nous pouvions aller cueillir des fruits, si nous en avions envie ou nous y amuser. Sous-entendu perçut par Paul comme vous le constaterez plus tard.

Jusque là, c’était l’esprit « vacances » à la campagne mais cela n’a pas duré. Après nous avoir fait voir la piscine en nous précisant que nous pouvions y faire du naturisme, il a ouvert une porte donnant sur ce qu’il a appelé : les lieux de perditions. OUF ! C’était la première fois que j’entrais dans un donjon et si cela est excitant à voir sur internet, en réel, c’est troublant.

Marc nous a fait voir pour la climatisation, les jeux de lumières, la télécommande du treuil puis les accessoires et mobilier à notre disposition. A chaque fois, il donnait très sommairement des exemples d’utilité... Les yeux de Paul brillaient d’envie ! Lorsque Marc nous a précisé que nous pouvions aussi sortir du matériel pour jouer ou faire l’amour à la piscine, dans le parc ou le verger, je me suis décomposée en imaginant que mon mari allait avoir ces envies.

Accompagnés à l’accueil, un ancien moulin restauré, pour y faire les papiers, j’étais encore troublée par ce que j’avais vu dans le « lieu de perdition ». Autant dire qu’une fois seuls, Paul n’a pas tardé à vouloir y retourner. Il m’a attrapée et jetée sur le lit de la chambre LOVE pour me dévorer de bisous.

Un bisou en appelant un autre, dans ces lieux grisants, le plaisir charnel semble décuplé.

Comme par hasard, le lit de la chambre love est équipé de menottes permettant d’attacher une personne. Paul a retiré ma culotte et m’a donc entravée les bras et jambes en croix pour continuer de me dévorer de bisous et caresses. Il m’a soudain abandonnée pour aller chercher un gros vibro dans les X sextoys du donjon. Branché à la rallonge fixée à la tête du lit, j’ai du « subir » ses attaques sensuelles sans même pouvoir le caresser à mon tour ni même, l’étreindre.

« Obligée » de subir un tsunami de caresses, de bisous avec en plus, un truc qui vibre contre votre bouton magique, cela donne des envies de plus. J’ai fini par lui dire de me prendre tant j’étais excitée. Il n’a pas tardé et, pour la première fois, je me suis vue dans le miroir situé au dessus du lit. J’ai découvert les fesses de mon mari en pleine action mais aussi que mon visage peut être très expressif...

Paul avait commandé le repas livré dans le réfrigérateur du gîte. Si bien qu’après la douche, j’ai mis la table et réchauffé le repas au micro-onde. Mon mari n’avait pas l’air d’avoir faim et n’avait pas encore pris sa douche. Il lisait et sa lecture semblait passionnante au point de m’oublier ! ! ! J’ai compris la raison de cette soudaine passion pour la lecture, quand il est allé prendre sa douche.

Sur la table du gîte se trouvent deux classeurs. Un avec toutes les infos pratiques et touristiques pour les touristes, l’autre appelé « le classeur des vraies bonnes mauvaises idées ». C’est en quelque sorte le tutorial pervers des installations coquines. Mon mari avait trouvé un mode d’emploi pour libérer ses envies sadiques ! ! ! Bon, j’avoue que certaines des idées du classeur sont troublantes...

La route nous ayant fatigué, nous n’avons pas traîné à essayer le lit king size. Un bisou et trente secondes plus tard, Paul dormait me laissant seule avec mon temps d’insomnie. J’avais envie de retourner lire le classeur maudit, juste.... pour tuer le temps en attendant que Morphée s’occupe de mon cas. Lire a mis le feu aux poudres de ma libido. Mes doigts coquins ne sont pas parvenus à « m’achever », une douce somnolence a fini par envahir. Au lieu de profiter du lit king size, je me suis lamentablement endormie sur le canapé avec la lumière allumée.

Le lendemain, Marc nous a conseillé d’aller visiter le Monastère de Pierre en nous indiquant que ce serait une bonne stratégie, à cause du vent très fort ce jour là. Après 40 minutes d’autoroute gratuite, cela change, nous sommes arrivés à destination. Ouah ! Ce lieu est lui aussi magique ! Après la visite de l’abbaye grandiose, nous avons visité le parc et ses cascades. Ce lieu est géant, frais et abrité du vent. C’est un peu fatiguant pour les petites jambes habituées aux ascenseurs. Marc nous avait prévenu des horaires espagnols, nous n’étions donc pas inquiets en arrivant au restaurant en début d’après-midi. Pour 15 euros nous avons pu apprécier un bon repas servi rapidement. A priori, ils n’aiment pas faire attendre les clients ou sont mieux organisés pour le service, cela change.

Pour revenir au gîte, nous avons essayé un autre itinéraire fort sympathique, passant de zones ultra boisées à des zones quasi désertiques. Les contrastes sont surprenants. En arrivant, Paul m’a proposée de prendre un bain à la piscine puis de se reposer. Reposer, mon oeil... J’ai rapidement été attaquée par un requin coquin et affamé. Il a osé, essayé de me manger mais j’ai refusé par peur que Marc nous voit. En guise de câlins aquatiques, je me suis laissée bloquer dans le pilori du donjon.

Rapidement dévêtue, et pour cause je n’avais qu’un bas de maillot, je me suis faite traiter de sorcière par le grand inquisiteur bien décidé à essayer quelques instruments. Après avoir désinfecté et recouvert d’un préservatif le petit plug de chienne, il me l’a logé dans les fesses en me disant que la petite queue m’allait très bien. Le mufle !

Ce n’était pas la première fois qu’il me mettait un petit truc dans les fesses, mais me faire prendre debout, entravée avec un truc dans l’anus m’a faite décoller très vite. Chacun de ses mouvements était comme décuplé derrière. C’est là que j’ai commencé à trouver que le BDSM, ce n’est pas si inintéressant que ça dans la réalité. En effet, cela faisait deux fois qu’il me faisait l’amour en deux jours, et deux fois que... que c’était bien bon !

Le repas du soir fut pris dans la salle de restauration du gîte avec les propriétaires. Supers zens, ils nous ont parlé de leurs mésaventures, des surprises en arrivant au moulin. Il nous ont indiqué ne pas regretter un seul instant d’avoir quitter la France. Nous avons compris rapidement pourquoi pendant notre semaine de vacances. Ici la vie est moins chère, les gens sont zens. Le repas, servi sur assiette ressemblait à celui d’un trois étoiles ! Pour treize euros tout compris, c’était franchement bon et copieux.

Le lendemain, nous avons continué de « touristiser » en allant au marché de Saragossse sur les conseils de Marc et son épouse. Constat cruel : quand les prix sont de folie et ultra bas, on dépense plus ! Bon en même temps, j’ai deux ans d’avance pour les fringues. RIRE ! 

Arrivés au gîte, après un énième resto cette fois à 12 euros par tête, puis une première exploration de Saragosse, la piscine nous tendait les bras. Et mes fesses devaient les tendre aussi à mon mari désireux de jouer les requins toujours affamés. Devant mon refus, la pudeur... il m’a dit que cela mériterait une fessée.

« Hummmm, voilà une bonne idée, mais sur le banc à fessée » fut ma réponse. Paul fut surpris car je n’avais jamais osé lui parler de ce fantasme. Conduite au donjon puisque nous avions la clé, je fus donc entravée sur le banc à fessée puis, punie pour provocation.

Aie, aie, aie au début, mais, au bout d’un moment, j’étais comme dans une bulle. Quand Paul s’est arrêté en voyant mes fesses rougir « sérieusement » d’après lui. L’inconsciente lui a dit « c’est tout » ?

Que n’avais-je pas dit là ! Il a attrapé le paddle Fessestivites et j’ai dégusté au départ avant d’entrer à nouveau dans la bulle d’une « masochiste des fesses qui se découvre ».

Le repas du requin étant servi et entravé sur un banc à fessée, les deux côté de mon tube digestif ont été utilisé même si, derrière, je n’aime pas trop. Là, ce fut différent, peut-être que le fait d’être entravée décuple mes plaisirs.

La suite des vacances c’est déroulée sur le même principe et c’est, finalement, épuisant ! Tourisme, marche, piscine et sexe avouons-le, c’est génial mais fatiguant.

Pour le sexe en extérieur, Paul avait conspiré avec Marc lui ayant prêté des menottes. Sous prétexte d’aller manger des fruits mûrs sur l’arbre, mon mari m’a faite marcher jusqu’au fond du verger. Et là, il m’a menottée par surprise à un arbre, m’a déculottée, fessée et ....

Finalement, faire ça au grand air ce n’est pas si mal ! Bon d’accord, j’ai perdu une culotte puisque nous l’avons oubliée au fond du verger !

Ce qui est un peu fou en ces lieux, c’est qu’en plus des vacances touristiques, on a envie de céder à la tentation et que l’on découvre des choses pas désagréables du tout. 

Fin
 
Cette histoire est fictive.Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite hormis pour Marc qui existe réellement tout comme le gîte fétichistes dont le site est ICI


Visitez les zones fétichistes du gîte sur Youtube ICI

mercredi 24 mai 2023

Vacances économiques et tourisme en Espagne + vos fétichismes


En pleine période de crise, l'Espagne est très avantageuse pour les Français. L’autoroute est gratuite, l’essence moins chère comme beaucoup d’autres choses. Mais si en plus vous pouvez faire du naturisme et vivre vos fétichismes...

Situé au centre d’une région touristique, notre gîte climatisé est en pleine nature, avec une piscine et un parc verdoyant.

Ce qui est encore plus séduisant, c’est que vous aurez accès sans supplément à :
- Un donjon équipé,
- Une nuserie pour adulte
- Une chambre LOVE
- Vous pourrez faire du naturisme

Après une journée de tourisme, puis une tête dans la piscine, si le cœur vous en dit, pour 12 euros / pers vous pourrez même dîner sur place avant d’aller jouer les coquins sur les installations prévues à cet effet.

Que l’on se rassure, VOUS serez seuls au gîte fétichistes, il n’y a pas d’autres locataires !

Le gîte fétichistes est une destination réellement économique, sympathique et coquine pour vos vacances.

Nous vous invitons à découvrir le site du gîte géré par Fessestivites puis les très nombreuses possibilités de loisirs classiques pour vos vacances

http://gitefetichistes.com

POUR LES CELIBATAIRES  ?

Un accueil privilégié leur est réservé. Il n'y a pas de Maître ou Maîtresse ou nurse MAIS, car il y a un mais, des activités vous seront proposées comme :

- Un Espace Game à réaliser dans la tenue de votre choix

- Un bondage walking. (Sans supplément) 

- Des scénarios de selfbondage. Vous serez sécurisé en cas de loupé. (Sans supplément) 

- Les repas du soir sont proposés dans la salle de restauration en notre compagnie.  Ils peuvent vous être servis sur une chaise haute pour adulte, vous pouvez être en femme, en ce que vous voulez. (Sans supplément sauf le prix du repas qui est à 12 €) 

- Gardiens de clé de cage de chasteté. (Sans supplément) 

- Gardiens de clés de cadenas de culotte à cadenas ou autres. (Sans supplément) 

- Si vous le désirez, vous pouvez assurer le service de table en soubrette. 

UN DONJON POUR VOUS TOUT SEUL






LA NURSERIE POUR ADULTE (Pour vous tout seul) 

 







dimanche 26 mars 2017

Mes fantaisies secrètes de femme en manque m’ont conduite à la chasteté.



Mes fantaisies secrètes de femme en manque m’ont conduite à la chasteté. 

 

Lors des fantaisies secrètes et taboues qui m'habitaient lorsque le soir, nue dans ma chambre avec mes jouets et les cuisses ouvertes, je me faisais jouir en m'imaginant prise sauvagement par un ou plusieurs hommes avec de belles queues ravageant ma bouche, mon vagin et mon anus. J’ai découvert bien vite que mon corps n'avait d'écoute que pour la jouissance et le plaisir malsain, sauvage.

Plus il me dominait, plus il m'humiliait avec un langage ordurier qu'il employait en me sautant, plus il me soumettait à son désir et à ses perversions au plus j’étais heureuse... Avec lui, mes orgasmes étaient puissants. Aucun des hommes que j’ai rencontrés auparavant n'a pu me donner ce plaisir. Hormis lui, aucun autre homme ne m’a procurée cette même jouissance.

J’ai honte mais ne peux me défaire de ça, de ces dérapages verbaux, de ces douleurs, de ces actes sauvages. Je ne peux jouir qu'en me faisant « violer » et un peu moins en fantasmant qu'on me viole quand je joue seule.

Lorsque mon Maître a quitté la région avec sa femme, dans un premier temps j’ai cru mourir de chagrin, puis j’ai songé à quitter mon travail et à déménager. Il me l’a interdit en me disant que si je faisais ça, il ne me toucherait plus jamais. J’ai donc gardé espoir de le revoir, d’être à nouveau sa catin, sa pute, sa soumise, son esclave, 6000 kilomètres de distance entre nous, 6000 kilomètres de désespoir.

Pour palier à mes manques, je me suis achetée des jouets, des accessoires BDSM pour me faire mal toute seule, pour me faire du selfbonbage m’imaginant que c’était lui. J’ai pris des risques fous en jouant seule. La nuit où j’ai cru que j’étais piégée pour de vrai et que j’allais y passer, pendant les six heures de lutte pour ma survie, je me suis jurée de ne jamais recommencer.

Mes soirées sont redevenues banales. Mes sextoys sont devenus nuls. Même mes doigts n’arrivaient plus à me satisfaire. Et puis un soir, j’ai craqué et j’ai recommencé. La folie des sens fait perdre la raison, je me suis encore faite très peur. Comme aucun homme ne m’attire, j’ai décidé de me sevrer.

Je me suis achetée une ceinture de chasteté sur leaderchastete.com parce qu’ils ont été très patients. Je leur ai posé des tonnes de questions, ils m’ont toujours répondu avec des mots choisis et surtout du respect. Le webmaster semble connaître son sujet et la domination, sa femme soumise a beaucoup de chance. Elle a été aussi très sympathique dans les réponses qu’elle m’a elle aussi données quand je voulais des réponse de femme.

Le jour où elle est arrivée, j’étais excitée comme une puce, je coulais presque alors que le but de cette ceinture était de me sevrer. Après un week-end de réglages comme ils m’avaient conseillée, je me suis sentie enfin enfermée, privée. Mes doigts arrivaient à peine à passer pour me toucher, impossible pour moi d’atteindre le plaisir. Vêtue de vêtement amples et d’un corset au cas où un collègue poserait sa main sur ma hanche, je suis allée travailler avec ma ceinture de chasteté. Elle me gênait un peu et me rendait folle. Si bien que le soir j’ai craqué en l’ouvrant, pour rien ou presque, juste un petit orgasme. L’idée de ressortir tous mes jouets m’a titillée, mes peurs passées m’ont rappelée à l’ordre.

J’ai donc fait comme ils me l’ont conseillée, je me suis envoyée les clés par la poste. Après avoir mis les clés dans la boite à lettre, j’avais peur. Peur que le courrier se perde, peur qu’une urgence médicale me conduise chez le médecin. La nuit a été difficile, mes rêves fous de catin conduisaient inutilement mes mains entre mes jambes. Mes cauchemars me conduisaient chez le médecin. Trois jours, trois nuits d’inquiétude pour rien. Quand mes clés sont revenues, j’ai à nouveau craqué.

A peine ouverte, je me suis masturbée comme une folle sans grand résultat. Frustrée, je me suis attachée en jetant les clés des menottes dans l’appartement. Pieds et mains liées ensemble, en rampant, j’imaginais mon Maître en train de me frapper, puis de défoncer ma bouche avant de me prendre comme un sauvage. Il me fallait confier les clés à quelqu’un ! Oui mais à qui ? A qui expliquer mes folies ?

Je me suis rappelée que sur Leaderchastete.com ils proposent de garder les clés. Ce n’est pas que je ne leur fasse pas confiance, ils sont sérieux, mais les délais postaux m’inquiétaient et restaient mon problème. En regardant leur site, j’ai vu qu’ils vendaient un coffre électronique qui se programme jusqu’à dix jours. Il peut être cassé en cas d’urgence mais ne s’ouvre pas avant la date choisie. Le soir même, j’en ai commandé un.     

Deux jours à attendre, deux jours à lutter contre mes démons. Quand il est arrivé, j’ai du demander une pause pour aller chercher mon colis à la poste. Les filles m’ont demandé ce que c’était, je leur ai répondu que c’était pour une amie qui faisait une surprise à son mari.... Le reste de la journée m’a paru horriblement long tant j’avais hâte de rentrer.

Le soir même, j’ai ouvert le carton à peine arrivée chez moi. J’ai fait un test sur une minute, le coffre est resté fermé une minute. J’ai recommencé sur trois minutes et j’ai enlevé les piles pour voir si j’arriverai à tricher. Le compteur s’est éteint. J’ai eu peur d’avoir détruit le coffre électronique. Quand j’ai remis les piles, il s’est remis à fonctionner. OUF ! Il s’est ouvert comme prévu, j’allais pouvoir faire le grand saut et me sevrer dix jours.

Avant même de préparer à manger, j’ai pris une douche presque froide pour calmer mes envies et j’ai mis ma ceinture de chasteté. Le coffre m’attendait sur la table de la cuisine, il est devenu mon compagnon. Je vous expliquerai plus tard ce que cela veut dire.

J’ai donc déposé les clés de ma ceinture de chasteté à l’intérieur du coffre, puis programmé dix jours en faisant tourner la molette. Au moment d’appuyer sur le bouton, j’avais le doigt qui tremblait. Mon index semblait hésiter. Le courage m’est venu en pensant à mon Maître, puis, une fois après avoir appuyé, j’ai regardé le minuteur décompter les cinq secondes, cinq secondes de réflexion. Le bruit du verrouillage m’a faite sursauter.

Ce bruit du coffre semblait me dire : « Te voilà aux pieds du mur ma belle, tu vas être obligée d’être sage » !

Le soir même, mes mains n’arrêtaient pas de la toucher. Elles se posaient régulièrement sur ma ceinture. Le programme à la télé étant aussi nul que d’habitude, je me suis interdit de surfer pour ne pas être tentée d’aller lire ou voir des choses excitantes. Le site où j’allais souvent fouiner est fessestivites, il y a des tonnes de trucs pour le selfbondage et des histoires érotiques sympas en plus des vidéos. C’est là d’ailleurs que j’ai rencontré mon Maître. Il ne l’est plus dans les faits, mais il l’est toujours dans mon coeur et me manque tant. Passons.....

J’ai donc pris un bouquin soporifique et trouvé le sommeil rapidement. La nuit, cela a recommencé à me travailler..... Mes doigts n’arrêtaient pas de me toucher, enfin de toucher la ceinture de chasteté. C’est infernal au début car elle se rappelle à vous en permanence quand vous bougez et à chaque pipi ou quand vous vous asseyez. Après on s’habitue à vivre avec elle, mais cela prend du temps, beaucoup de temps….

Lors de ma première tentative de chasteté, avec la poste comme Maîtresse, enfin, gardienne de clé, cela n’a duré que trois jours. Là, j’avais la tranquillité avec l’issue de secours consistant à briser le coffre en cas d’urgence, là je n’avais aucune inquiétude, disons, matérielle, mais une sérieuse concernant mes capacités à être sage dix jours. La journée au travail s’est passée sans souci, le soir non plus car je commençais à m’habituer à elle. Le jeudi, ses effets pervers ont commencé à me travailler les neurones. Le vendredi est une journée courte grâce aux RTT, je suis donc rentrée plus tôt à la maison même après avoir fait mes courses. La soirée m’a semblée longue et a commencé à m’affoler car le week-end entier sans travailler, c’est avoir deux jours à penser !

Le samedi matin, réveillée de bonne heure par habitude, faire le grand ménage et la lessive m’a semblée être une bonne idée pour m’occuper. C’est l’après-midi qui a commencé à me poser des problèmes. Aller à la piscine comme d’habitude n’étant pas possible, je me suis faite un cinoch parce qu’il fallait vraiment que je ne reste pas seul avec moi-même. Vers dix-huit heures, la douche prise et le repas ayant juste besoin d’être réchauffé, je suis allée lire ma messagerie. Mauvaise idée !

Il y avait des notifications sur des sujets de forums coquins où j’étais intervenue. En cédant à la tentation d’aller les lire, je me suis remise mentalement dans le BDSM. Une soumise avec qui je discutais, me faisait des confidences en me racontant le gang bang organisé pour elle par son mari. Elsa m’expliquait tout en détail, la salope, qu’on l’avait attachée, qu’on lui avait bandé les yeux, qu’on lui avait….. Et moi, je me voyais à sa place en train de subir une meute de mâles en rut. Si bien qu’au bout d’un moment, je me suis rendue compte que j’agitais mes fesses sur ma chaise de bureau. Quand j’ai ouvert les pièces jointes, les quatre photos qu’elle m’a adressées ont mis le feu aux poudres. Entravée sur un banc à fessée, ses fesses striées et offertes ont obligé mes mains à saisir ma poitrine pour la malaxer. De malaxage en titillement de tétons, je devenais folle. J’ai du tout couper pour aller prendre une douche quasi froide ! Freud est excellent, il m’a aidée à m’endormir.   

Le dimanche matin, je suis allée marcher et respirer le grand air « marin » des quais de Seyne. Petit à petit, j’ai pris conscience de ma solitude. J’avais construit ma vie sur mon Maître, j’avais très peux d’ami(e)s ou bien trop loin. Errant comme une âme en peine, je suis rentrée à la maison vers onze heures en regrattant de ne pas avoir pris du travail à la maison. Mes finances étant limitées, je ne pouvais me permettre de sortir au cinéma tous les jours et chaque fois que j’avais des envies de faire des folies de mon corps.

Comme animée par un coup de foudre du désirs charnel, je n’ai pas pu faire autrement que de me programmer une séance de selfbondage. Je suis retourné sur Fessestivites histoire de voir s’il y avait eu de nouveaux scénarios de proposés. Les pores de ma peau devenaient des capteurs sensoriels, rien que mon souffle générait quelque chose. Pendant que mon glaçon contenant les clés de mes menottes se faisait au congélateur, lire les idées ou confessions des un et des autres a, tel un tsunami emportant tout sur son passage, laminé mes résolutions de sagesse. Mon plan a été très long et a été épuisant mais il m’a apaisée. 

Mes mains étaient attachées à mes pieds, j’étais couchée sur le ventre et j’avais mis une cagoule. Pour limiter mes mouvements de reptile débile, j’avais fait très court. Si bien qu’il m’a fallu, à l’aveugle, plus de deux heures pour parvenir à mes clés laissées volontairement à l’opposé de l’appartement. Si cela m’a apaisée, cela n’a pas tout anémié. J’allais devenir folle en plein pendant les cinq jours qu’il me restait. C’est là, que le coffre contenant les clés de ma ceinture de chasteté a commencé à devenir mon compagnon. Posé sur la table de ma cuisine, il déjeunait avec moi, il me racontait inlassablement les secondes puis les minutes qui se décomptaient.

J’en étais à huit jours quand j’ai commencé à avoir des idées tordues. Pour quelqu’un qui avait besoin de jouir au moins une fois par jour, huit jours de chasteté totale c’est dur, très dur. J’ai recommencé à surfer et j’ai demandé à Elsa si son Maître pourrait me faire un plan, c’est dire ! Elle s’est moquée de moi, gentiment, c’est une amie, et m’a conseillée de rencontrer du monde. Elle me disait qu’il fallait que je continue de vivre ma vie, ma sexualité et que je ne devais pas me contenter comme avenir des souvenirs de mon Maître. Cela m’a faite réfléchir sans plus.

Le dixième jour, le coffre électronique s’est arrêté de me parler. Il s’était ouvert avant que j’arrive. J’ai failli céder à la tentation de remettre dix jours, mes règles n’allant pas tarder à arriver, cela n’était pas possible, ou du moins gênant. J’aurai pu programmer trois ou quatre jours, ….. Ce soir là, après avoir retiré la ceinture de chasteté, je me faisais jouir en m'imaginant prise sauvagement par un ou plusieurs hommes avec de belles queues ravageant ma bouche, mon vagin et mon anus. La jouissance a été fugace, trop rapide, presque décevante.

J’ai regretté d’avoir retiré la ceinture car l’état d’excitation est tellement fort, que la jouissance en soit devient presque fade.

Et c’est là que j’ai pris conscience qu’il fallait que je rencontre quelqu’un et que je redevienne finalement celle que je suis. Une fille qui aime être bousculée, être la chose d’un homme, de son homme. Alors j’ai refais mon annonce, j’ai remis des photos de « nous » enfin de moi, faites par mon Maître qui n’apparaissait jamais pour cause de besoin de discrétion.

Aujourd’hui, ma décision est prise, cela sera un Maître célibataire et je m’interdis de tomber amoureuse d’un mec en couple. S’il est en couple, cela ne m’intéresse pas, cela fait trop mal. Et pour conclure mes engagements envers moi-même, je suis allée dans un club libertin. Une femme seule n’a pas trop de souci à trouver « chaussure à son pied » si vous voyez ce que je veux dire. Ce fut bon, bien bon même, mais pas comme si cela avait été mon Maître qui « m’oblige » et me livre.

Gros bisous

Aline