Plaisir de la Chasteté Masculine une explication scientifique
La neurobiologie nous permet de comprendre de manière
scientifique ce besoin ressentie de chasteté masculine. Comment un homme chaste
éprouve du plaisir dans la contrainte. D’où vient cette intense dévotion ?
Pourquoi un couple ayant adopté la cage de chasteté ne peut plus s’en passer ?
Et pourquoi un homme chaste lorsqu’il ne porte pas sa cage se sent nu ?
La chasteté masculine au sein du couple présente de nombreux
avantages, ci-dessous l’explication scientifique. La relation entre le cerveau,
l’orgasme et la chasteté masculine est bien réelle. Source uluo.fr
Cet article est rédigé à partir du billet « Male Chastity –
Pleasure and Devotion, the Science Behind It»
J’ai eu quelques lectures sur la science concernant le sexe,
en m’intéressant plus particulièrement aux études sur l’orgasme. J’ai cherché
des réponses à bon nombre de questions au sujet de ma propre réaction à la
chasteté par exemple :
- Comment
expliquer que je sois de si bonne humeur pendant mes périodes de chasteté
?
- Quand
j’ai un orgasme, pourquoi est-il si intense, dure longtemps et est
tellement différents de ceux d’avant ?
- Pourquoi
je ressens cet intense sentiment de dévotion envers ma femme, cherchant à
l’aider et à la servir ?
- Quel
est la raison pour laquelle je perds cette intense dévotion avec l’orgasme
? Et, pourquoi me faut-il plusieurs jours, voir semaine, pour retrouver le
même niveau de dévotion qu’avant l’orgasme ?
- Comment
expliquer que ma femme soit bien plus enthousiaste quand nous faisons
l’amour qu’avant mon expérience de la chasteté ?
- Pourquoi
ma femme me semble de bien meilleure humeur qu’auparavant, prête à de
nouvelles expériences, plus intime et plus espiègle même si ne faisons pas
l’amour ?
J’ai gardé ces interrogations en tête, sans vraiment y avoir
cherché des réponses jusqu’au jour où j’ai décidé de m’y intéresser
sérieusement. J’étais décontenancé par ce mystérieux relâchement
post-orgasmique conduisant au repli sur soi après l’amour. Cette fameuse «
déprime post éjaculatoire » qui mettait toujours un terme provisoire à ma
dévotion envers ma femme. Cela a attisé ma curiosité. Pourquoi cette dévotion
ne passe jamais l’obstacle de l’orgasme et ne dure-t-elle pas en permanence ?
La perte de dévotion après l’orgasme
Un jour j’ai découvert un excellent blog, MaleChastityBlog.com,
écrit par Sarah Jameson. C’est une mine de bons conseils, de sagesse et de
retour d’expérience sur la chasteté masculine ; qu’elle pratique en couple,
avec son mari, depuis de nombreuses années. Elle y décrit l’augmentation
progressive des durées entre les orgasmes de son mari, John. D’un orgasme
mensuel, à ensuite un tous les trois ou quatre mois, puis tous les sept mois ;
jusqu’à envisager prolonger jusqu’à un an ou plus… Avec au final, l’éventualité
d’une interdiction définitive d’orgasme !
Sarah a également écrit un livre sur la chasteté masculine «
Be Careful What You Wish For » Une superbe compilation de ses pensées,
expériences et conseils pour savoir si la chasteté masculine est pour vous.
Elle donne également de nombreux conseils pour vous aider à l’introduire dans
votre couple.
Un point qu’elle aborde est sa réflexion sur son intention
de prolonger la durée de la chasteté de son mari. Son raisonnement est logique,
mathématique. Elle a observé que son mari perdait toute dévotion et désir après
un orgasme, et qu’il lui fallait entre 7 à 10 jours d’abstinence pour les
retrouver. Donc, en le libérant une fois par mois, ils perdaient entre 3 à 4
mois par an de dévotion.
Ce constat de « perte de dévotion » après l’orgasme et de
l’état euphorique pendant la chasteté coïncidait avec ma propre expérience. Je
me suis donc interrogé ; quelle serait la meilleure durée de chasteté pour moi
? Au cours de ma propre expérience, ma plus longue période sans orgasme était
de 18 jours ; et, je me souviens de mon empressement à l’idée d’une libération.
Je me suis demandé si je devais — et comment le faire — prolonger ces périodes
?
Le rôle des hormones dans la sexualité
J’ai commencé mes recherches en essayant de comprendre les
changements d’humeur qui se produisaient après un orgasme. Et, plus particulièrement,
après une longue période de chasteté. À force de me documenter, j’ai compris
que l’humeur des humains dépendait de la présence, de la concentration ou de
l’absence de certaines hormones. Les mécanismes biochimiques sont bien connus.
Et, ils fournissent toutes les réponses non seulement sur le changement
d’humeur, d’attitude lié à la chasteté ; mais également à bien d’autres
questions auxquelles je n’avais pas pensé.
Il existe plusieurs de ces neurotransmetteurs impliqués dans
le conditionnement de nos comportements. Mais, les trois dominants qui gèrent
la sexualité et l’orgasme sont : la dopamine, la prolactine et l’ocytocine. Le
quatrième facteur qui rentre en compte est la concentration de ces trois
hormones, en particulier la dopamine.
Expliquons maintenant le rôle de ces trois acteurs
hormonaux, ainsi que les effets sur notre corps.
La dopamine
C’est l’hormone qui provoque le sentiment de plaisir
lorsqu’on pratique certaines activités. Par exemple, l’excitation sexuelle, la
bonne nourriture, le sport, les jeux d’argent ou faire du shopping. La
consommation de médicaments peut augmenter le taux de dopamine dans le centre
de récompense du cerveau.
Un niveau élevé de dopamine est ressenti par le cerveau
comme du plaisir ; et plus ce niveau monte, plus le plaisir est intense. Le
plaisir intense de l’orgasme est le résultat d’un flux soudain de dopamine
sécrétée dans le « centre de récompense » de notre cerveau.
La PROLACTINE, hormone de la satiété
Pour ainsi dire, c’est une sorte de frein sur le niveau et
la durée de l’effet de la dopamine et de l’ocytocine. Son niveau reste stable
dans le cerveau excepté après un flot soudain de dopamine et d’ocytocine.
Comme, lors d’un orgasme. Le taux élevé demeure dans le cerveau pendant une à
deux semaines, inhibant de fait la libido masculine.
L’OCYTOCINE, hormone des câlins
Lorsque son niveau est élevé, elle produit le plaisir du
sentiment amoureux et de la connexion entre deux êtres, du rapprochement,
dévotion et protection. C’est le premier facteur de la constitution d’un
couple. Un flash d’ocytocine est produit pendant l’orgasme et est responsable
du sentiment amoureux. En moins d’une heure ce taux est largement en dessous du
niveau qu’au début de l’excitation sexuelle. Chez les femmes, ce taux décroît plus
lentement en atteignant son niveau normal en quelques heures sans jamais
plonger en dessous de ce niveau.
En plus de l’orgasme, l’autre façon de faire monter le taux
d’ocytocine est le contact, les caresses. Pas nécessairement de manière
sexuelle, rien que le simple fait de se tenir la main va faire monter le taux
chez la femme et l’homme. Quand le niveau d’ocytocine est réduit au niveau
normal ou en dessous, malgré l’impression de réduction du sentiment
d’affection, le souvenir de ce sentiment perdure. C’est ce souvenir qui fournit
la base d’une relation à long terme et qui permet de surmonter l’effet de marée
montante et descendante du taux de dopamine et de prolactine.
L’accoutumance
Le quatrième facteur qui rentre en compte est le niveau de
concentration des récepteurs hormonaux. En particulier ceux de la dopamine. Prenons
l’exemple d’un homme qui se masturbe souvent. Lors de l’éjaculation, son
cerveau est inondé par une sécrétion importante de dopamine qui procure cette
sensation de plaisir et de soulagement. Or, les récepteurs développent une
tolérance, une réponse « engourdie » au plaisir. Alors, le même flash de
dopamine n’est plus perçu avec la même satisfaction. En conséquence, un accro à
la masturbation aura besoin de se masturber plus fréquemment pour ressentir le
même plaisir. À contrario, un homme ayant des orgasmes moins fréquents
ressentira un plus grand plaisir. En effet, il aura comparativement une plus
grande concentration de récepteurs hormonaux.
N’hésitez pas à témoigner à la suite de la lecture de cet
article.